Interrogeant le SG de Nida Tounes sur les démissions au sein de l’IVD (Instance vérité et dignité) et si sa présidente, Sihem Ben Sedrine, est en mesure de poursuivre son mandat à la tête de l’institution, le magasine français Jeune Afrique rapporte cette affirmation de Mohsen Marzouk disant que «c’est au Parlement et aux membres de l’Instance de juger.
Mais au vu des témoignages qui nous parviennent de certains de ses membres ou de ses anciens membres, on peut effectivement se poser des questions. Je crois savoir que des parlementaires ont adressé une motion au président de l’Assemblée en vue de créer une commission vérité sur l’IVD. Toutes les frictions auxquelles nous avons assisté entament la crédibilité de cette institution étatique. Par le passé, la présidente de l’Instance s’est affichée aux côtés de membres des « Ligues de protection de la Révolution ». Au lieu de se tenir à l’écart des tiraillements partisans, elle semble au contraire les instrumentaliser.