Les intentions du président de la République, Béji Caïd Essebsi, sur le système politique en Tunisie – régime parlementaire – se dessinent un plus nettement. Après son tacle appuyé contre ce système, accusé de tous les maux du pays et après la sortie de l’avocat Abdessatar Messaoudi, dans les mêmes termes, le chargé des affaires politiques de Nidaa Tounes, Borhen Bsaïes, a levé un coin du voile sur le bouleversement que cuisine le palais de Carthage.
Bsaïes a déclaré, sur Nessma Tv, ce mercredi 13 septembre 2017, que son parti songe le plus sérieusement du monde à inviter les citoyens, à travers un référendum, à se prononcer sur le changement du système politique du pays. C’est dit !
L’argumentaire est exactement le même que celui du chef de l’Etat et Me Messaoudi : Le système actuel a atteint ses limites et est incapable de mener la Tunisie vers d’autres rivages plus cléments…