AccueilMondeErdogan rejette l'offre de Macron et s'accroche à l'adhésion à l'UE

Erdogan rejette l’offre de Macron et s’accroche à l’adhésion à l’UE

Pour le président turc, Recep Tayyip Erdogan, c’est tout ou rien. C’est soit l’adhésion à l’Union européenne, soit le statu quo, rapporte l’Express. Dans un entretien avec le quotidien italien la Stampa, publié dimanche 04 février 2018, Erdogan a affirmé qu’il n’est pas question pour la Turquie de se contenter du lot de consolation que lui propose la France : Un simple « partenariat« , vu la levée de boucliers que provoque l’intégration d’Ankara, dans une Europe agitée par les mouvements d’extrême droite. C’est cette position que le président turc défendra ce lundi lors de sa visite en Italie.

L’UE doit s’en tenir aux « promesses faites » à la Turquie, a indiqué Erdogan , qui va rencontrer le pape François, le président et le chef du gouvernement italien ainsi que de grands patrons.
« L’UE bloque l’accès à la négociation et laisse entendre que l’absence de progrès dans les négociations dépend de nous. C’est injuste. Tout comme l’est le fait que certains pays de l’UE avancent, pour nous, des options autres que l’adhésion« , a ajouté le président turc dans le journal italien.

A rappeler que début janvier, le président français, Emmanuel Macron, avait soumis au chef de l’État turc, en voyage à Paris, un « partenariat » avec l’UE « à défaut d’une adhésion« .
« Nous désirons une pleine adhésion à l’Europe. D’autres options ne nous satisfont pas« , a rétorqué Erdogan. Et pour bien bétonner son affaire, il agite la carotte – ou le chantage, c’est selon – de son rôle central dans la gestion des flux des migrants : « nous sommes importants pour arrêter les migrants qui de l’Orient se dirigent vers l’Europe, et aussi pour garantir la stabilité et la sécurité de l’Europe« . « Nous dédions de grands efforts à combattre des organisations terroristes comme le PKK, le YPG et l’EI« .

Ce n’est pas la première fois que le président turc fait un tel argumentaire. La tactique avait fait son petit effet dans le temps en poussant notamment les Européens à aider davantage, financièrement, Ankara pour supporter le fardeau des migrants. Mais Erdogan a grillé ses cartes en réprimant systématiquement et férocement ses opposants depuis le coup d’état raté du 15 juillet 2016. Et il a aggravé son cas en ignorant superbement les indignations et dénonciations des Européens face aux violations répétées des droits des opposants et des journalistes…

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