Après le vote d’hier samedi 27 août, les électeurs gabonais attendant avec une certaine fébrilité l’annonce du nom de celui qui va présider aux destinées du pays. Les deux camps, celui du président sortant, Ali Bongo Ondimba et de son opposant, Jean Ping, un ancien dignitaire du régime de feu Omar Bongo, revendiquent la victoire et se jettent à la figure des accusations de fraudes.
Ce dimanche après-midi, Jean Ping a fait sensation devant la presse et ses partisans à Libreville en se déclarant vainqueur de la présidentielle, dont les résultats officiels devraient être annoncés ce mardi. « Je suis l’élu. J’attends que le président sortant m’appelle pour me féliciter », a affirmé avec aplomb le challenger d’Ali Bongo Ondimba.
Si Bongo est terrassé, ce serait un séisme politique majeur dans un pays où sa famille règne sans partage depuis des décennies (le papa, El Hadj Omar Bongo Ondimba, de 1967 à sa mort, en 2009 ; et le fils depuis cette date)…