Noômen Fehri, ministre des Technologies de l’information et de la communication et de l’Economie numérique, a déclaré lors de son audition à l’ARP ce mercredi 27 juillet que l’investissement sur le continent africain n’est pas porteur en l’état pour les entreprises publiques tunisiennes. La raison : Les règles qui régissent les marchés de l’Afrique ne sont pas lisibles.
Faut-il en déduire que les autorités tunisiennes vont, comme cela s’est fait durant des décennies, temporiser, croiser les bras et regarder les investisseurs des autres pays (France, Turquie, Chine, Maroc et même Iran) prospérer en Afrique ? Par ailleurs le ministre ne nous a rien dit sur ce que fait la Tunisie pour aider à résoudre ce problème de clarté et d’efficience des législations africaines. Et puis c’est pas le désert à ce niveau, il y a des choses qui se font, comme les initiatives de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), qui a vu le jour à Port-Louis le 17 octobre 1993. Que font les autorités tunisiennes dans ce sens ? Quelle est leur vision pour un marché africain harmonisé, cohérent, structuré ? On aimerait bien le savoir…