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Les sociétés pétrolières prêtes à contribuer au développement, à condition…

« Les sociétés pétrolières sont prêtes à contribuer au développement, mais à condition de séparer leur activité économique de leur rôle social », estime le ministre de l’Energie et des Mines, Mongi Marzouk.

Le ministre s’est montré ferme tout en tenant à désamorcer  les fortes pressions exercées  depuis janvier 2011  sur les compagnies pétrolières étrangères qui continuent d’aligner  d’énormes pertes financières. Un constat a obligé plusieurs d’entre elles , dont notamment  « l’Eni », « Enquest » ou « Shell exploration » à quitter la Tunisie.

« Un tel constat ne peut qu’affecter la  production nationale d’hydrocarbures et surtout notre image de destination pour les investisseurs étrangers », a expliqué Mongi Marzouk dans une interview accordée à Africanmanager,  pointant du doigt la régression 9% de la production de pétrole en 2015 pour atteindre 2306Kt sans aboutir à aucune découverte en 2015.

« L’essentiel  est d’assurer un climat social favorable aux investisseurs étrangers tout en aidant les sociétés pétrolières installées en Tunisie à surmonter les difficultés », a encore souligné  le ministre.

Pour lui, il s’agit d’une démarche stratégique pour que les compagnies pétrolières puissent contribuer davantage dans le processus de développement. « Tout est possible, et ciffre à l’appui, l’Etap a dépensé environ 7.3 millions de dinars dans le domaine de la responsabilité sociétale ».

Révision en cours du code d’hydrocarbures

Le ministre de l’Energie et des mines a dans ce cadre signalé que la réalisation de cet objectif passe par un cadre réglementaire adéquat. Il a déjà fait état d’avancées dans la révision du code des hydrocarbures, qui  «  revêt une importance particulière pour être  en conformité avec la Constitution », a dit Marzouk tout en annonçant,  dans le même ordre d’idées , la réactivation de   la commission chargée de cette question au sein de son département pour l’accomplissement de cette mission, l’objectif étant d’instaurer la bonne gouvernance et la transparence dans le domaine énergétique.

Outre la révision du code en question, Marzouk a annoncé la mise en place de cinq commissions consultatives composées de 70 experts des secteurs public et privé. Ces commissions ont vocation à être consultées à propos du plan quinquennal de développement lié au développement des activités de différentes filières énergétiques.

Qu’en est-il du renouvellement de quelques permis de prospection ? Sur cette question, Mongi Marzouk a indiqué que son département est en train d’appliquer la loi d’autant plus tous les contrats sont publiés sur le site du ministère.

S’agissant de la demande de renouvellement de permis proposée par la société El Franig et la société française Bagel, il a noté que son département a envoyé les données économiques demandées par l’ARP dans l’attente de la prise de décision.

Il est à rappeler que le nombre de concessions d’exploitation d’hydrocarbures s’est élevé  à 55 en 2015. Ces permis sont détenus par 57 compagnies nationales et internationales.

S’agissant du nombre total des permis en cours de validité, il s’élève à   à 31 à fin décembre dernier dont 29 permis de recherche, 2 permis de prospection couvrant une superficie totale de 90073Km2 et 53 concessions d’exploitation dont 35 concessions en production.

Le dernier rapport de l’Observatoire National de l’Energie fait état de l’abandon de 6 permis à savoir le permis de recherche « Sidi Mansour », ou celui de « Tajerouine ».A cela s’ajoute l’annulation d’un autre permis de recherche, celui de  « Bazma » suite à la déclaration de faillite de la société qui s’est trouvée dans l’impossibilité d’honorer ses engagements.

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