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La Tunisie paye encore la facture de sa Révolution, dit le magazine Forbes

Selon le classement des meilleurs et pires pays où faire des affaires, la Tunisie a été classée 87ème, sur un total de 139 pays. Dans cette enquête, qui vient d’être publiée par le magazine Forbes, le pays a reculé de 5 places par rapport au classement de l’année dernière. Bien que la baisse soit très importante, ce recul n’était pas très surprenant vu le contexte économique, social et politique difficile que vit la Tunisie depuis la Révolution. Tout cela ne peut pas passer inaperçu. Victime de sa Révolution, la Tunisie n’a cessé depuis cette année de connaître des échecs, de reculer dans les classements internationaux et d’afficher des résultats négatifs dans plusieurs domaines d’activités. Preuve à l’appui : Une situation économique si mauvaise et une dégradation sans précédent dans les principaux secteurs économiques dont les mines, les phosphates, le tourisme et les investissements, confirme d’ailleurs la ministre des Finances. Dans une déclaration récente en marge de sa présence à l’ARP, Lamia Zribi  a dressé un tableau sombre de l’économie tunisienne. Selon elle, le déficit budgétaire devrait enregistrer à la fin de 2016 une hausse de 1555 MD en raison des changements des hypothèses sur lesquelles se basait le budget de l’Etat pour l’année 2016, pour atteindre 5219 MD, soit 5,7% du PIB contre 3664 MD, soit 3,9% selon les estimations de la LF initiale.

Les ressources d’emprunt passeront ainsi en 2016 à environ 7813 MD contre 6594 MD prévus dans la loi initiale, ce qui engendrera une augmentation du taux de l’endettement de 8 points pour s’établir aux alentours de 61,8% contre 53,4% dans la première mouture de la loi de finances. Ce sont les principaux indicateurs derrière la dégradation de la place de la Tunisie dans les classements mondiaux. 

Le célèbre classement de Forbes a quant à lui expliqué que « la Tunisie fait face à toute une série de défis à la suite de la Révolution du printemps arabe en 2011 », a précisé le magazine, rappelant que la Tunisie s’est lancée, durant les dernières décennies, « dans une stratégie fructueuse axée sur le renforcement des exportations, des investissements étrangers et du tourisme, qui sont maintenant au cœur de l’économie du pays ».

Toujours selon le même rapport, la Révolution de janvier 2011 a entraîné une chute brutale de l’économie tunisienne, le tourisme et l’investissement ayant fortement baissé. « En 2015, les attaques terroristes successives contre le secteur du tourisme et les grèves des travailleurs dans le secteur du phosphate, qui représentent ensemble près de 15% du PIB, ralentissent la croissance du PIB à moins de 1% ».
Par ailleurs, sur un échantillon de 137 économies, le Maroc a enregistré une légère amélioration grimpant à la 51ème position, soit 11 places de mieux par rapport à l’édition 2015 où il se situait à la 62ème position et de 28 places de plus par rapport à l’année 2014 où il occupait le 79ème rang.

Quant à l’Algérie, elle arrive 131ème sur un total de 139 pays. Selon le même classement, l’économie algérienne est 133ème pour la protection des investisseurs, 131ème pour la liberté de commerce, 123ème pour la liberté monétaire et 115ème pour le poids de la fiscalité.

Pour rappel, le classement de Forbes porte sur 11 indicateurs qui sont : les droits de propriété, l’innovation, les taxes, la technologie, la corruption, la liberté (personnelle, commerciale et monétaire), la bureaucratie, la protection des investisseurs et la performance du marché boursier.

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