Le premier président de la Cour des Comptes, Néjib Ketari, a affirmé, lors d’une rencontre organisée ce jeudi 19 octobre 2017 à Tunis, que le mécanisme de la confiscation a de nouveau instauré la corruption à cause des défaillances et des lacunes au niveau de la loi régissant ce dossier. Il est d’avis que le problème de la confiscation réside principalement dans ses mécanismes, ses outils de travail et ses textes d’application.
Ketari a, dans le même cadre, indiqué que les résultats de la confiscation sont en deçà des prévisions, soulignant que l’État avait auparavant utilisé les recettes provenant de la confiscation pour couvrir le déficit budgétaire, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Selon lui, 2/3 des recettes provenant de la confiscation sont affectés au remboursement des dettes, appelant ainsi à revoir les mécanismes et les textes de loi réglementant le dossier y afférent.