« Le gouvernement d’Union Nationale, arrivé aux affaires fin août dernier, a vite pris la mesure de l’état dégradé des finances publiques. Le premier projet de loi de finances 2017 a esquissé un certain nombre de mesures pour tenter de redresser la situation ». C’est ce qu’a déclaré Radhi Meddeb, expert économique et PDG de Comete Engineering dans son interview parue dans « La Presse » dans son édition de ce mercredi 15 février 2017.
Il a toutefois indiqué que l’absence de concertations et plus généralement de méthode a abouti à en abandonner l’essentiel. « Celles retenues relèvent plus de l’approche comptable qu’économique. Leurs effets sera homéopathique, là où le traitement aurait dû être de choc », a-t-il dit.
Radhi Meddeb a par ailleurs indiqué que l’expansion budgétaire de plus de 10% est un mauvais signal dans la conjoncture actuelle. « La tentative de relance par les programmes du premier logement ou encore de micro-crédits aurait pu être bien utile si la mise en œuvre de ces programmes n’a pas été pervertie par de mauvaises gouvernances », a-t-il souligné, ajoutant que l’alourdissement de la fiscalité sur ceux qui paient, sans action forte à volonté politique à l’encontre de ceux qui y échappent renforce le sentiment d’injustice fiscale et favorise l’évasion. Il est urgent pour le gouvernement de revoir sa copie « , a-t-il affirmé.