L’ancien ministre des Affaires étrangères burkinabé, Djibril Bassolé, est poursuivi pour son implication présumée dans le putsch avorté de septembre 2015. Il est en détention préventive depuis près d’un an dans l’attente d’un procès. Ses avocats dénoncent un fonctionnement anormal de la justice burkinabé dans ce dossier et ont saisi le groupe de travail des Nations unies pour détention arbitraire, rapporte ce vendredi 16 septembre le site « Rfi Afrique »
D’après la même source, des experts des Nations unies enquêteront sur le contexte de la détention de Djibril Bassolé. Forts des précédents que constituent notamment les cas de Karim Wade au Sénégal ou de Michel Thierry Atangana au Cameroun, les avocats de l’ancien ministre burkinabé espèrent obtenir de ce groupe de travail qu’il interpelle le gouvernement sur le caractère arbitraire de la détention préventive de leur client, sous les verrous depuis le 29 septembre 2015.