Mohamed Ammar, membre du conseil d’administration de l’école tunisienne de Doha, a qualifié l’état de l’établissement de « misérable« , ajoutant que cette dernière souffre de nombreux problèmes.
Dans une déclaration faite ce mardi 26 juin 2018 sur Express fm, Ammar a indiqué que l’école tunisienne de Doha était sous le régime de l’éducation et de la famille avant d’être placée en 2012 sous la tutelle du ministère de l’Education après une grosse bataille avec le mouvement Ennahdha, qui voulait s’emparer de cet établissement en adoptant une loi fondamentale sur mesure.
Il a également ajouté que lorsqu’ils se rendaient au Qatar, le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi et certains dirigeants du parti faisaient un passage à l’école, ce qui prouve le processus de « politisation » et des instructions claires pour que cet endroit soit sous la tutelle du parti.
Ammar a, en outre, affirmé que »tous ces sujets avaient été discutés avec l’ancien ministre de l’Education Neji Jalloul, qui faisait face à des problèmes avec les syndicats et qui craignait la perte de son poste, ce qui l’avait poussé a choisir de se rapprocher du parti Ennahdha et de ne pas prendre de mesures pour sauver l’école tunisienne à Doha« , selon lui.