L’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International a accusé les forces armées nigérianes d’avoir tué au moins 150 manifestants en faveur de l’indépendance du Biafra, dans le sud-est du Nigéria, rapporte « Le Figaro ».
Dans un rapport publié, ce jeudi, ces accusations font partie d’une série d’allégations destinées à entacher la réputation des forces armées. La police nigériane, pour sa part, a démenti avoir attaqué des manifestants.
Selon l’ONG, des militaires ont tiré dans la foule, pratiquement sans avertissement, pour disperser des membres du groupe Indigenous People of Biafra (IPOB) entre août 2015 et août 2016.
Amnesty International les accuse également d’avoir procédé à des exécutions extrajudiciaires massives. « Au moins 60 personnes ont été tuées en l’espace de deux jours, dans le cadre des rassemblements en souvenir de Biafra », relève la même source.