Evoquant l’économie parallèle dans un entretien accordé à l’agence de presse Tap, le secrétaire général de l’UGTT a recommandé à cet égard de ne pas avoir recours à la dissuasion, à donner un délai aux travailleurs dans ce secteur tout en ouvrant un dialogue avec eux pour les intégrer dans le circuit formel, tout en accélérant la régularisation sociale des agents opérant dans les « structures de contrôle » comme la douane, la police, les gardes-frontières et l’armée.
Taboubi a qualifié par ailleurs de « catastrophique » la situation des fonds sociaux due au déficit de ses budgets. Il a fait état d’une identification de l’état des fonds sociaux par la direction des études, qui a commencé à élaborer des solutions, niant que l’UGTT ait accepté la proposition du gouvernement de relever l’âge de la retraite à 65 ans.
« Nous ne sommes pas contre le relèvement de l’âge de la retraite, en s’inspirant des expériences similaires, notamment à la lumière des mutations démographiques et sanitaires que connait la société tunisienne« , a-t-il fait remarquer, précisant que la centrale syndicale suggère de porter l’âge de la retraite à 62 ans, la retraite à 65 ans devant être facultative.
Le dirigeant de l’UGTT s’est prononcé d’autre part pour la séparation de la protection sociale de la couverture sociale, avec la création d’un nouveau fonds prenant en charge la couverture sociale des chômeurs et des licenciés, en attendant leur embauche ou leur réintégration. Il a expliqué que parmi les causes du déficit des fonds, un total de 25 % des entreprises privées retranchent les cotisations des salaires de leurs employés sans les verser dans ces fonds.

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