Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a adressé vendredi soir aux partis politiques et aux organisations sociales une note relative à la participation au dialogue sur la formation d’un gouvernement d’union nationale, où il livre une analyse de la crise économique et sociale en Tunisie.
Le document définit les priorités de la prochaine étape, notamment la guerre contre le terrorisme, la mise en place d’une politique relative à la ville et aux collectivités locales, l’impulsion du développement, la lutte contre la corruption et la simplification des procédures administratives.
Dans cette note publiée samedi par le quotidien Al Maghreb, le chef de l’Etat estime que les conditions de réussite sont encore réunies pour la Tunisie, mais n’ont pu être réalisées parce que les priorités n’ont pas été fixées conjointement par le gouvernement et le parlement, d’une part, et aussi à cause de l’absence d’une adhésion totale de la part des organisations, des partis et du gouvernement. D’où la nécessité d’un gouvernement d’union nationale composé de ministres compétents, efficaces et travaillant en symbiose.
Le président de la République ajoute dans ce document que l’unité nationale basée sur des objectifs communs est à même d’accélérer la satisfaction des attentes des citoyens et de leur redonner espoir, ce qui nécessite un large dialogue entre toutes les parties prenantes.