Le porte-parole du Sommet arabe, Mahmoud Khemiri, a déclaré mercredi aux médias que les derniers développements en Algérie ne sont pas inscrits à l’ordre du jour de la réunion des délégués et hauts fonctionnaires précédant la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères. Un rendez-vous qui se déroule actuellement à Tunis.
Le vice-ministre algérien de la Défense nationale et chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah, a appelé mardi à l’application de l’article 102 de la Constitution pour une sortie de crise. Il s’agit, selon lui, de la solution qui permettra d’assurer la continuité de l’Etat algérien et sa souveraineté.
L’article en question stipule que lorsque le Président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose, à l’unanimité, au Parlement de déclarer l’état d’empêchement.
Le Parlement siégeant en chambres réunies déclare l’état d’empêchement du Président de la République, à la majorité des deux tiers (2/3) de ses membres et charge de l’intérim du Chef de l’Etat, pour une période maximale de quarante cinq (45) jours, le Président du Conseil de la Nation, qui exerce ses prérogatives dans le respect des dispositions de l’article 104 de la Constitution.