AccueilMondeArabie saoudite : La main de fer, après les gestes d'ouverture

Arabie saoudite : La main de fer, après les gestes d’ouverture

En même temps qu’il multiplie les gestes vers plus de modernité, notamment les droits accordés aux femmes et dont le monde entier se fait l’écho, le prince héritier de l’Arabie saoudite, Mohammed Ben Salmane, qui règne de fait depuis 2017, sème la terreur chez les citoyens. Et pas peu. En effet d’après les ONG internationales, 48 décapitations auraient été exécutées de janvier à avril 2018 et 58 condamnés attendent le même sort, rapporte Le Parisien ce jeudi 30 août 2018. Ce sont les militants des droits de l’Homme qui paient le plus lourd tribut.

Israa Al-Ghomgham, une dissidente chiite, risque sa tête suite à une requête du procureur du royaume. On lui reproche d’avoir fait de la propagande pour des manifestations contre le régime, dans la Province orientale.
Elle sera fixée sur son sort fin octobre 2018, en attendant ses soutiens s’agitent. «Israa et quatre autres personnes font aujourd’hui face à la pire peine possible et ce, pour leur engagement dans des manifestations antigouvernementales», dénonce Samah Hadid, directrice Moyen Orient d’Amnesty International.

Il y a aussi ces féministes saoudiennes derrière les barreaux, depuis plus de cent jours. «Je connais très bien l’une d’elle, Iman al Nafjan, que j’avais fait témoigner dans mon livre (1). C’est une jeune femme charmante, mère d’un enfant de deux ans, qui s’est simplement battue pour la cause des femmes, notamment pour qu’on ne leur interdise plus de conduire une voiture», relate la journaliste Clarence Rodriguez, qui était correspondante en Arabie Saoudite.
«En dix mois, Ben Salmane est passé du statut de prince héritier réformateur à celui d’autocrate« , ajoute-t-elle…

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1 COMMENTAIRE

  1. Il a plus été question des rares mesures en faveur des femmes que des exécutions contre les militantes des droits de l’Homme. Le contrat est donc rempli du point de vue de Mohammed Ben Salmane. Il sait qu’avec quelques tours de passe-passe, la plupart des journalistes sont anesthésiés. A quand la fin de la poudre de perlimpinpin ?

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