Béji Caïd Essebsi (BCE) a affirmé dans une interview au site français Lepoint.fr qu’il a lui-même convaincu Ennahda de participer au dialogue national. « J’ai dit à Rached Ghannouchi que s’il ne coopérait pas, son parti serait dégagé par la force » , avant d’ajouter que » généralement les Frères musulmans, lorsqu’ils accèdent au pouvoir, ne le quittent que par la violence , mais Ennahda a quitté le pouvoir, c’est une première. Nous les avons poussés un peu, et cela sans effusion de sang ». Evoquant les points de divergences entre Ennahdha et les forces démocratiques du pays , il soutient que ce qui est reproché à ce parti « ce n’était pas d’être islamiste , mais d’avoir mal gouverné, d’avoir fait reculer la Tunisie comme jamais, d’avoir conduit le pays vers la faillite ».
Abordant l’impact des développements en Egypte sur le choix d’Ennahdha de quitter le pouvoir , BCE affirme que personne ne peut dire que cela n’ait pas joué, mais les nahdaouis sont tout de même bien différents des Frères musulmans égyptiens. Ils sont beaucoup plus civilisés. La Tunisie a toujours été un pays modéré. L’islam tunisien, sunnite et malikite, est une religion d’ouverture par rapport au wahhabisme .
 a affirmé dans une interview au site français Lepoint.fr qu'il a lui-même convaincu Ennahda de participer au dialogue national. "J'ai dit à Rached Ghannouchi que s'il ne coopérait pas, son parti serait dégagé par la force" , avant d'ajouter que" généralement les Frères musulmans){kind=link}