AccueilLa UNE«Black-Blocs» de nuit, et «Makhloufettes», grandissent la police !

«Black-Blocs» de nuit, et «Makhloufettes», grandissent la police !

La Tunisie de l’après Ben Ali avait eu les ligues de protection de ladite révolution. Elle avait ensuite eu une ARP à la colombienne, avec toutes sortes de contrebandiers et de hors-la-loi financiers. Elle a encore  eu des députés agressés jusqu’au sang par d’autres sous la coupole de l’ARP. Et surtout, le chef d’un bloc parlementaire voleur de téléphone à l’arraché. Homme de loi « Bad Boy » de la politique, il est anti-français et voyage librement en France.

Contre Fakhfakh, il s’associe sans vergogne à la ceinture politique pour soutenir un chef de gouvernement qui finira devant le pôle judiciaire financier. Contre Hichem Mechichi, il le crie fort, et se mobilise ensuite pour accorder la confiance à son gouvernement.

2020 s’était terminé avec les bandes de « Black-Blocs » à la tunisienne. Des jeunes désœuvrés, hors de tout contrôle familiale. Un contrôle parental parti en vrille, tout comme l’autorité de l’Etat, depuis 2011. Des bandes organisées et qui profitent du couvre-feu pour partir à la chasse des butins, dans les grands magasins, les banques.

Des bandes, dont on pourrait penser qu’elles pourraient comprendre des affamés du Covid-19, la pandémie ayant privé beaucoup de familles de travail et de ressources. Mais finalement, de simples bandes de casseurs, sans aucune demande politique ou économique.

Certainement manipulés par des parties politiques, les mouvements de manifestations ont dernièrement changé leur fusil d’épaule. Piquées par les premières déclarations dénonçant des casseurs nocturnes, ces manifestations deviennent diurnes.

D’abord politisées et policées, elles durcissent le ton et le langage au fur à mesure que devenait  mieux cadrée la gestion policière de ces mouvements, comptant sur de possibles dérapages policiers pour avoir plus de visibilité, et peut-être, comme ils disent, terminer une révolution qu’ils espéraient plus dévastatrice, notamment du système économique en place.  

–          Caniche dans les bras, pancarte en main, voici les « Makhloufettes » de la politique

La dernière vague de contestataires est, en quelque sorte, une nouvelle mutation, une sorte de variant des mouvements de début janvier. Elles sont désormais de jeunes filles, d’à peine  18 ans, toutes les tendances de « genre » confondues. Parfois cachées derrière de grosses lunettes et des perruques colorées, et des fois le visage flouté par ceux qui diffusent leurs vidéos sur les réseaux sociaux.

Elles montent désormais, plus aisément au front, pour affronter les forces de l’ordre, sous bonne garde de tous les « droits-de-l’hommistes » du pays et parfois même de quelques barbus derrière.

Elles sont provocatrices à volonté, et même un peu plus. Mais toujours violentes, maniant un vocabulaire toujours en dessous de la ceinture, avec des doigts « d’honneur » à tout bout de champ. Elles ont un langage, pour le moins, ordurier et toujours insultant, face à des forces de l’ordre dans l’exercice de leurs fonctions, certaines des pancartes à bout de bras prétendant des marches pacifiques.

Une dernière vidéo, que nous avons d’ailleurs décidé de ne pas mettre en ligne, tant elle pullule de mots orduriers à l’adresse des agents de l’ordre, donnait d’ailleurs toute l’étendue du nouveau jargon  « contestataire », de ces nouvelles « Makhloufettes ».

Du nom de ce député « Bad-Boy » de la politique, l’une d’elle, caniche entre les bras, et pancarte avec slogan en mains, semble être le signe d’une classe sociale bien déterminée, celle dite de la « Gauche Caviar », dont le seul objectif est de « casser du policier » à coup d’insultes à caractère sexuel, et partant « casser de l’autorité ». Un nouveau type de manifestants, encouragés par le laxisme, désormais institutionnalisé par une autorité qui a peur des mouvements de rue.

Ces manifestant(e)s ne sont pas toutes de cet acabit, mais ce sont elles qui ont fait le buzz pendant l’une des dernières manifestations protestataires qui battent depuis peu le pavé de l’avenue Bourguiba à Tunis.

–          La police en sort grandie !

Mais de façon inattendue, le comportement des « Makhloufettes » a plutôt attiré l’attention des réseaux sociaux sur le comportement des forces de l’ordre tunisiennes. Calmes, sereines, bien campées sur le terrain, elles encaissaient sans broncher ni bouger, insultes, quolibets, gros mots et gros gestes. Barricadées derrières des boucliers éclaboussés de peintures de toutes les couleurs, elles essuyaient les coups de boutoir des pieds et des mains, dans l’espoir de pousser les forces de l’ordre à la faute.

Manifestement, les forces de l’ordre qui étaient mieux outillées, bien formées pour faire face autrement à ce nouveau type de manifestation. Et elles  en sont sorties plus grandies. Une police, respectueuse des droits de l’homme, aussi excessive serait l’expression de ces droits. En somme, une police policée.

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1 COMMENTAIRE

  1. Article réactionnaire, conformiste, ringards, sexiste, misogyne, contre révolutionnaire d’un homme de l’ancien monde complètement dépassé et déphasé face à une jeunesse du nouveau monde…

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