Présidente de l’AIB (Association des Intermédiaires en Bourse), Dalenda Bayou Présidente trouve qu’il y a les mêmes motifs de se réjouir que de s’inquiéter, de l’évolution de l’activité boursière tunisiennes à la fin du 1er semestre de l’exercice courant.
« Nous devrions nous réjouir que le marché boursier ait clôturé ce 1er semestre de l’année sur un rendement de + 11,5 % et une capitalisation boursière qui s’est appréciée de + 6,6 %. Mais à y regarder de plus près, nous retrouvons les mêmes motifs d’inquiétudes relevés dans nos précédentes revues trimestrielles du marché : capitaux échangés en régression constante, ayant atteint -36 % par rapport au 1er semestre 2023 et poursuite de l’absence de toute nouvelle introduction en bourse. Nous nous devons d’avoir une lecture lucide de ces deux indicateurs de notre marché boursier et en tirer les conclusions sur son état. Cette approche examinatrice à fort heureusement été initiée depuis un certain temps par notre corporation ainsi que les structures du marché. Des groupes de travail communs se sont constitués et ont travaillé durement sur des propositions pour relancer l’épargne et renforcer le financement de l’économie par le marché financier. Nous sommes en contact permanent avec nos autorités de tutelle et collaborons activement à rendre notre marché plus attractif pour les émetteurs et les investisseurs. Notre force réside dans la haute technicité des équipes de nos adhérents, qui ne demandent qu’à se faire la main sur de nouveaux produits financiers, au bénéfice de notre marché. Enfin, et à l’adresse de mes chers confrères, j’exprime ma fierté de représenter une corporation qui, trimestre après trimestre, s’acquitte honorablement de son devoir de contribution au renforcement des ressources de l’Etat, via les diverses tranches de l’Emprunt national ».