AccueilLa UNECes PDG, DG et hommes d'affaires, oubliés en prison

Ces PDG, DG et hommes d’affaires, oubliés en prison

Le mardi 15 avril 2024 devant le CSN (Conseil de sécurité nationale) auquel participaient aussi Nabil Ammar et des ministres de l’Economie et des Finances notamment, le chef de tout l’Etat tunisien Kais Saïed évoquait l’affaire de complot contre la sûreté de l’État, et disait que « le moment est venu de traduire en justice les personnes impliquées, dans un procès équitable», ajoutant comme pour signaler que l’Exécutif persiste et signe, que « les procédures dans leurs affaires ont été respectées, mais que l’allongement de ces procédures leur a permis de comploter de nouveau contre l’Etat de derrière les barreaux ».

Jusque-là, seul l’homme d’affaires, Kamel Eltaïef, entrepreneur dans le BTP avec sa société Somaco, arrêté depuis le 11 février 2023 par la police, est officiellement accusé, selon l’avocate Dalila Msaddek, citée par Mosaïque fm, d’entente terroriste, de financement du terrorisme, de complot contre la sûreté de l’Etat et d’offense au président de la République.

Un homme d’affaires, auquel le comité de défense des autres politiciens en cage, déniait le statut de prisonnier politique, après l’avoir longtemps accusé de faire de la politique, serait accusé pour des motifs de complot politique. Notifié à 20 heures du soir à la prison de Mornaguia, en l’absence de ses avocats, l’homme d’affaires Eltaïef aurait refusé de signer l’acte d’accusation, s’en tenant à sa demande de cassation, après avoir été débouté en appel, selon nos informations.

  • Toujours plus d’hommes d’affaires

Et si les accusations d’un certain nombre de politiciens de l’ancien régime d’avant Kais Saïed et d’Eltaïef ont été finalement clarifiées, après que Saïed en a donné l’instruction, d’autres croupissent toujours dans les geôles dans le silence de la justice tunisienne.

Or, un certain nombre d’autres hommes d’affaires croupissent toujours, depuis plusieurs mois, dans les prisons. On ne connaît pas leur nombre, ni au juste les accusations pour lesquelles certains d’entre eux croulent depuis plus d’une année en prison, ni le nombre de ceux qui sont interdits de voyage.

Des noms, comme celui d’Ahmed Rjiba, ancien ATB parti à la retraite après avoir dirigé la BH Bank, manifestement pour un crédit octroyé sans l’exigence d’une garantie. Une exigence, pourtant plusieurs fois dénoncée par le chef de tout l’Etat lui-même. Adel Grar, ancien Pdg d’Elkarama Holding qui n’est pourtant qu’un « Go-Between », dans le dossier des ventes des entreprises confisquées aux familles de feu Ben Ali.

Des personnalités économiques et financières aussi, comme Marouane Mabrouk qui dirigeait l’opérateur téléphonique Orange Tunisie toujours sans jugement au moins depuis novembre 2023, tout comme Ridha Charfeddine propriétaire de l’entreprise pharmaceutique Unimed, en prison depuis novembre dernier, mandat de dépôt après l’autre.

Mais encore Maher Chaabane, entrepreneur BTP et dans les réseaux de distribution à Tunis et Sfax emprisonné, manifestement pour avoir acheté un bien confisqué et l’avoir ensuite revendu plus cher, et l’ancien DG de la banque étatique BNA Mondher Lakhal qui reste libre mais manifestement sous enquête, pour on ne sait pourquoi puisque personne n’en parle.

  • La prison, ou fichés S17, en lot quotidien des riches, désormais mal vus ?

Huit personnes ont été arrêtées en 24 heures, avait indiqué le mercredi 24 mai, Manel Ben Achour, coordinatrice de programmes au sein de l’organisation I Watch sur les ondes de feue Shems FM. Les personnes alors arrêtées sont Chafik JarrayaYassine Channoufi, Néjib Ben Ismail, Ridha AyariAhmed Kheireddine Meddeb, Afif Dhouib, Slim Zarrouk condamné par contumace tout comme Belhassen Trabelsi en fuite, avec Imed Trabelsi jamais sorti de prison depuis 2011 pour une affaire de chèques impayés, et Abdessalem Ounissi.  La même source a également indiqué qu’il existe une liste de 36 personnes interdites de quitter le territoire tunisien.

Toutes ont été arrêtées pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » et « corruption », et sont impliquées dans des affaires de corruption et soupçonnés de complot contre la sûreté de l’Etat par leur incitation et le financement présumé de mouvements de protestation à El-Kamour et dans d’autres régions.

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2 Commentaires

  1. Un article vide ou on sent plus la corruption jourlistique qu une vraie enquête.
    En plus une copie écran de Maher abassi incredible et pour ne pas dire un merdeux qui s est fait oublier un long moment et qui reprend du service

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