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Crise migratoire : le HCR demande 40 000 places de plus en Méditerranée centrale

Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a demandé aujourd’hui (11 septembre 2017) 40 000 places de réinstallation supplémentaires pour les réfugiés présents dans 15 pays prioritaires* situés le long de la route de la Méditerranée centrale.

« Ces 40 000 places de réinstallation, qui complèteront les engagements pris précédemment, seront cruciales pour aider les réfugiés les plus vulnérables le long de la route de la Méditerranée centrale. Il est évident que la réinstallation ne peut être qu’un des éléments d’une réponse plus globale pour accroître l’accès à la protection et aux solutions pour les réfugiés, et atténuer les risques auxquels ils sont confrontés tout au long de leur périple vers la Libye et l’Europe », a déclaré Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.

Dans le cadre de ces efforts mondiaux, le HCR a organisé aujourd’hui (11 septembre 2017), la première réunion du Groupe restreint ** pour une réinstallation et des voies complémentaires renforcées le long de la route de la Méditerranée centrale, qui était présidée par la France.

« Une approche globale sera essentielle pour réduire les mouvements secondaires, sauver la vie de réfugiés et éviter de créer un facteur d’attraction. Il est essentiel que toute réponse de réinstallation inclue les sous-régions affectées par ces mouvements, y compris l’Afrique de l’Ouest, de l’Est, du Nord et la Corne de l’Afrique. Le respect des critères de réinstallation du HCR, qui mettent l’accent sur la vulnérabilité et les besoins de protection, est également clé », a déclaré Filippo Grandi.

« Jusqu’à présent, la réponse a été nettement insuffisante. Seuls 6 700 réfugiés situés le long des routes de la Libye ont été réinstallés cette année. Il est nécessaire d’augmenter le nombre de places, en accord avec l’engagement pris par les États dans la Déclaration de New York de fournir des places de réinstallation et d’autres voies légales à une échelle qui permette de répondre aux besoins annuels globaux de réinstallation », a-t-il ajouté.

En 2016, des opportunités de réinstallation n’ont été offertes qu’à six pour cent des réfugiés qui en avaient besoin dans les 15 pays d’asile et de transit prioritaires situés le long de la route de la Méditerranée centrale, où l’ensemble des besoins est estimé à 277 000 places.

Le bilan en perte de vies humaines des mouvements des réfugiés et des migrants vers l’Europe continue à être terrible. Depuis le début de l’année, plus de 2 420 personnes seraient mortes ou portées disparues lors de leur traversée de la Méditerranée pour atteindre l’Europe. Des rapports font aussi état de nombreuses autres personnes ayant péri en cours de route.

* Les 15 pays d’asile prioritaires identifiés le long de la route de la Méditerranée centrale sont l’Algérie, le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, Djibouti, l’Égypte, l’Éthiopie, le Kenya, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Niger, le Soudan et la Tunisie.
** Le Groupe restreint pour une réinstallation et des voies complémentaires renforcées le long de la route de la Méditerranée centrale comprend les pays de réinstallation dans le monde, l’OIM, l’UE et le HCR. Au total, 17 États étaient présents à l’ouverture de la réunion le lundi 11 septembre.

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