De plus en plus de personnes, au sein de l’armée et de la société civile israéliennes, appellent le gouvernement à mettre fin à la guerre.
Une vague de pétitions a suivi une première lettre signée la semaine dernière par près de 1 000 réservistes et anciens réservistes de l’armée de l’air, exhortant le premier ministre Benjamin Netanyahou à donner la priorité à la libération des prisonniers restants, même si cela implique de mettre fin au conflit.
C’est désormais au tour des écrivains, poètes et éditeurs. Selon les médias israéliens, environ 350 d’entre eux ont signé une lettre appelant les dirigeants israéliens à mettre fin à la guerre.
Les signataires accusent le premier ministre de prolonger le conflit pour des raisons politiques personnelles, car « la fin de la guerre signifierait la fin de son règne – et de sa liberté en tant qu’accusé », peut-on lire dans un extrait de la lettre paru dans le journal The Times of Israel.
« Au nom de sa liberté, craignant d’être incarcéré en raison de ses inculpations en cours, le premier ministre continue de priver les otages de leur liberté, de mettre en danger les soldats de Tsahal [armée israélienne] et d’infliger des dommages disproportionnés à la population civile de Gaza – tout en intensifiant un coup d’État constitutionnel en Israël », est-il ajouté.
Des centaines d’auteurs israéliens appellent le gouvernement à mettre fin à la guerre à Gaza
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