Dans un Post sur sa page et celle de son parti, le président du parti Afek Tounes a dénoncé ce mercredi l’imposition de l’interdiction de voyager contre Fadhel Abdelkefi. Ce dernier a indiqué s’être déplacé au tribunal de 1ère instance et n’y a trouvé trace d’aucune affaire en justice contre lui, se demandant s’il est possible d’interdire quelqu’un de voyager alors que la justice n’a rien contre lui.
Afek Tounes a révélé que Abdelkefi n’a pas été prévenu de la prise de cette mesure par les autorités judiciaires. Cette décision est semblerait-t-il « purement administrative » et « un abus et une violation des libertés fondamentales et constitutionnelles des citoyens ».
“Le parti rejette l’exploitation des organes de l’Etat pour réprimer les opposants et cibler les personnalités politiques et considère que cette décision illégale est une preuve de plus de l’autoritarisme politique et la déviation accélérée du régime de Kais Saïed vers la dictature », lis-on dans le communiqué.
« Cela n’empêchera pas ni le parti ni son président de poursuivre le militantisme en vue d’instaurer un Etat qui protège les libertés ».
Le parti a également imputé la responsabilité au Président de la République, Kais Saied quant à la détérioration de la situation politique et socio-économique, en assurant qu’il entamera toutes les procédures judiciaires pour défendre son président.

Nous voudrions comprendre quelque chose. Est-ce qu’on instruit un dossier, on entend l’accusé, puis on décide de l’interdire de voyager, ou c’est le contraire, l’interdire d’abord de voyager pour ensuite décider quel procès on va lui faire? J’appelle donc les Ministères de l’Intérieur, de la Justice, ou toute partie habilitée, à m’informer de la personne qui m’a empêché de voyager.