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Ennahdha lâche Jemli, un looser qui ne croit pas en ses chances !

Jusque-là sous CDD, Jemli est le chef de gouvernement missionné, qui a le plus parlé sur les radios et organisé conférences et points de presse, parmi tous ceux qui l’ont précédé. Jemli est un homme qui a la loose. Cela fera bientôt deux mois, qu’il patauge à Dar Dhiafa et se fait berner par tous ceux qu’il y avait reçus au tour d’un thé, pour former un nouveau gouvernement, sans y parvenir encore. Le 10 janvier 2020, devrait être pour lui, soit un vendredi noir, soit un vendredi saint. A moins que … !

Les présidentielles de septembre 2019, suite au décès de Feu Béji Caïed Essebssi, ont d’abord chamboulé toute la scène politique, fait émerger de nouvelles têtes et personnages, et plongé par la même toute l’action politique dans l’attentisme. Les législatives de 2019, ont de leur côté, fait émerger de nouvelles forces politiques. Des résultats, qui ont compléter de redistribuer les cartes, et mis aux arrêts, et au moins dans l’attentisme statique, administration, économie et entreprises publiques et privées.

Jemli, qui ne manque par ailleurs pas de dynamisme (parfois jusqu’à l’excès) pour y arriver, jusqu’à donner l’impression qu’il se bat contre des moulins à vent, brandissait à chaque fois un plan B, à chaque fois que l’impasse s’arrête pour le fuyard (Traduction de sommaire pour الزنقة وقفت للهارب). Ce jeudi 9 janvier 2020 matin, l’homme semblait au bout du rouleau, essoufflé, et surtout gagné par le doute.

Interrogé sur la radio privée, Mosaïque [ar], «est-ce que vous êtes certain que votre gouvernement aura demain le vote de confiance de l’ARP», pas sûr du tout de son sort et celui de son gouvernement en proie à toutes médisances et le doute quant à leur indépendance et leurs compétences, Habib Jemli répond d’abord par un «Euh, Euh … Moi … moi je suis convaincu et il est …».

Comprenant qu’il est en train d’esquiver, le journaliste l’interrompt pour reposer la même question. Et Jemli, un peu bousculé et qui nageait dans l’incertitude, répond par un «Ecoutes, ce qui est sûr, c’est qu’aujourd’hui après-midi et à la dernière heure, qu’on saura si c’est certain ou non. Les discussions se poursuivent et se poursuivront toute la journée. Moi, j’estime que le gouvernement passera». On comprendra alors, que Jemli n’a toujours pas la certitude que son gouvernement remportera le vote de confiance de l’ARP, et n’a pas lui-même la certitude qu’il passera.

Et voici que déjà, avant même que les discussions dont l parlait ne se terminent, c’est son sponsor qui sort pour évoquer l’après Jemli. Selon Rached Ghannouchi, cité par la radio privée Mosaïque, le leader du parti islamiste tunisien, «si le gouvernement proposé échouait au vote, le chef de l’Etat choisira la personnalité la plus compétente, pour réunir les Tunisien, et unir autour d’elle une majorité (…) pour pouvoir composer un gouvernement».

Et Ghannouchi, qui donnait l’impression d’avoir déjà lâché Jemli, d’enfoncer le clou dans le cercueil de son poulain, de répondre à la question du journaliste de la même radio sur la possibilité que Jemli démissionne, en estimant que «la décision revient à Jemli. Le gouvernement qu’il propose est un gouvernement professionnel, alors qu’Ennahdha demandait un gouvernement politique».

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