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L’entreprise tunisienne devrait enchaîner sur l’étape « culture », selon Mehdi Jomaa

En temps de crise économique, deux enjeux majeurs se dégagent de la stratégie de l’entreprise: la satisfaction des clients, d’une part, et l’amélioration de la productivité et de l’adaptation aux exigences internationales en perpétuelle mouvance, d’autre part.

Pour ce faire, l’amélioration de la qualité demeure indispensable pour assurer la survie de l’entreprise et préserver sa position sur l’échelle économique.

La Tunisie s’est engagée dans cette perspective. La certification demeure le souci majeur de toutes les PMEs tunisiennes pour y faire face. Un effort louable a été déployé et environ 2000 entreprises ont été certifiées.

Un indice encourageant, selon Mahdi Jomaa, ministre de l’industrie, mais un long chemin reste à parcourir.

Focaliser sur le rapport « qualité-produit »

Intervenant à l’occasion de la journée nationale de la qualité tenue, ce mercredi 13 novembre, le ministre a relevé que l’effort devrait se focaliser sur le rapport « qualité-produit » dans un contexte où le développement d’une économie ouverte compétitive demeure l’objectif escompté.

L’entreprise est alors en guerre. Il est donc indispensable de mettre en place des fondamentaux nécessaires. Aujourd’hui, elle devrait, selon le ministre, passer à une vitesse supérieure, celle de la culture après l’étape de la certification pour qu’elle puisse exister et conserver un niveau meilleur de compétitivité. « Le rapport qualité-produit nous oblige à être dans un nouveau créneau. Il s’agit de l’industrie à valeur ajoutée», a expliqué Mehdi Jomaa avant de préciser que « la qualité devrait être considérée comme un ensemble du processus ».

Une grande responsabilité incombe aux différents acteurs. Le ministre a, dans ce contexte, jugé utile d’avoir un coup d’avance et d’avoir une vision à long terme. « Il faut se préparer, et il est temps de s’ouvrir sur tous les programmes, les programmes d’encadrement en particulier », a-t-il estimé.

Pour rappel, plusieurs programmes ont été lancés en Tunisie. On cite le Programme de Promotion de la Qualité (PNQ). Le but recherché est d’appuyer l’entreprise tunisienne pour améliorer sa compétitivité à travers la mise en place des systèmes de management et des outils de la productivité et de se préparer à l’engagement du pays dans la politique de libéralisation économique.

La performance recherchée par la qualité

Cette politique de libéralisation économique présente un défi de taille pour les entreprises tunisiennes et lui dicte de nouveaux réflexes et des comportements plus exigeants, d’autant plus qu’elles sont tenues de se consolider sur leur marché, accroître leurs exportations et rechercher de nouveaux débouchés.

La qualité et la productivité demeurent le maître-mot, selon Bechir Boujdai, membre du bureau exécutif de la centrale patronale pour assurer l’expansion des entreprises tunisiennes dans un contexte d’ouverture des marchés acharnée. « Ces mutations rapides appellent l‘entreprise à rechercher la performance par la qualité, l’innovation et la compétitivité », a-t-il expliqué. Et d’ajouter que « cela est d’autant plus nécessaire que sa pérennité est tributaire en grande partie de sa capacité à intégrer des systèmes de qualité dans son engagement ».

C’est pour cette raison que la certification d’un tel système devient de plus en plus une condition sine qua none afin de consolider sa position sur les marchés actuels et accéder à de nouveaux marchés.

Wiem Thebti

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