Le ministère du Tourisme a révélé avoir pris communication d’un dossier relatif au lancement d’un mégaprojet touristique dans la ville de Tabarka du gouvernorat de Jendouba, moyennant des investissements totaux de plus de 1930 millions de dinars et contribuant à la création de 12 500 emplois directs et indirects.
Le ministre Moez Belahssine a souligné, lors d’une rencontre cette semaine avec un homme d’affaires tunisien souhaitant créer un projet de tourisme intégré, « Côte de Corail» à Tabarka, le souci, en coordination avec les différentes autorités concernées, d’apporter l’appui et la sollicitude nécessaires à la mise en œuvre de cet important projet, qui a été présenté au Conseil supérieur de l’investissement et classé parmi les projets d’importance nationale. I la affirmé qu’il s’agira d’ un moteur clé du développement régional durable en ce sens qu’il aura vocation à étoffer l’attractivité de la région et à accroître sa notoriété en interne et en externe, mais aussi à diversifier le produit, enrichir l’offre touristique, développer la capacité d’accueil et redynamiser l’aéroport international de Tabarka- Ain Draham.
L’investisseur tunisien, selon le texte du communiqué du ministère, a exposé les composantes les plus importantes de ce projet qui est la création d’un pôle touristique compétitif, diversifié et durable dans la région de Tabarka, avec un schéma d’investissement qui pourrait totaliser 2000 millions de dinars, et cultivant le potentiel de créer plus de 3 500 emplois directs et autour de 9 000 emplois indirects.
En prise directe sur les atouts de la région
Il a souligné que le projet tirera parti des atouts majeurs de la région dont il contribuera à la valorisation, notamment la situation géographique hors pair (proximité de l’Algérie), la présence d’un aéroport international et l’ouverture sur la mer Méditerranée, ainsi que la diversité écologique, la beauté de la nature et la variété des paysages naturels (mer, montagnes, forêts ), les sites archéologiques…
Le ministre du Tourisme a souligné l’importance de ce vaste projet touristique, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de l’étude stratégique de développement touristique de la Tunisie , qui préconise la diversification du produit et de l’offre touristiques et vise à soutenir le développement régional, soulignant qu’il contribuera à un saut qualitatif dans la région de Tabarka, notamment au niveau de l’exploitation et de l’activation de la mobilité économique et touristique.
Les articulations du mégaprojet
Ce projet s’articule autour de 5 pôles, à savoir :
1 – Un pôle santé répondant aux normes internationalement reconnues.
2 – Un pôle commercial intégré qui comprend de grandes surfaces, des enseignes internationales, des cafés, des restaurants et des espaces de repos et de divertissement.
3 – Un pôle d’animation qui comprend des jeux aquatiques et sylvestres pour les jeunes, les enfants et personnes à la fibre aventurière, un musée et un jardin botanique pour présenter les espèces végétales et forestières de la région, ainsi qu’une salle de conférences aux spécifications internationales.
4 – Un pôle en centre-ville, qui comprend une place du tourisme, un village artisanal et un espace d’expositions artistiques.
5- Un pôle d’hébergement touristique qui comprend un certain nombre d’hôtels 5 étoiles et 4 étoiles, des ensembles de résidences touristiques, ainsi qu’un éco-village.
Il est à noter qu’à l’heure actuelle, le gouvernorat de Jendouba compte 24 unités touristiques d’une capacité totale de 4 321 lits, 9 restaurants classés, 13 agences de voyages, un port de plaisance, 3 centres de plongée sous-marine, 3 bateaux de plaisance, 3 centres de thalassothérapie, une station de de cure thermale, 4 bases marines de loisirs, un terrain de golf, un centre équestre, et 4 centres d’animation équipés de quads et 2 établissements de chasse au sanglier.
La région comprend également un parc national « Al Fayjah » et une réserve nationale « Wadi Beech », 3 centres sportifs internationaux, des parcours de randonnée pédestre et à vélo, le musée « Shemtou », le site archéologique « Bulla Reggia » et le Fort génois du XVème siècle.
C’est agréable, mais il reste un projet à concrétiser. Les vieilles tunisiennes disaient:
ما نصدق الا ما نعنق