Les participants à la rencontre tenue mercredi à Gammarth sur le thème « Solidarité et relation intergénérationnelle » ont appelé à adopter de nouvelles approches visant à inciter les jeunes à participer à la vie publique.
La désaffection des jeunes pour la vie publique résulte d’une erreur collective qui nécessite l’implication de toutes les parties prenantes, a estimé Neji Jalloul, Directeur Général de l’Institut Tunisien des Etudes Stratégiques (ITES).
Appuyant sur les résultats d’une étude menée par l’ITES, Jalloul a relevé que 40% des jeunes tunisiens souhaitent émigrer. 48% d’entre eux estiment que l’Etat est responsable de la migration irrégulière contre 27% qui pensent que c’est plutôt la famille qui en est la principale cause, a-t-il ajouté.
Les politiques demeurent encore sous l’emprise de la « mentalité patriarcale », a-t-il encore souligné, déplorant l’absence des jeunes dans les postes de décision et à responsabilité, tant dans le secteur public que privé.
Le Représentant Résident de l’organisation Konrad-Adenauer-Stiftung Tunis, Holger Dix, a mis l’accent sur la nécessité d’ouvrir la voie aux jeunes pour qu’ils participent à la vie publique.
Le secrétaire d’Etat à la Jeunesse, Abdelkadous Sâadaoui, a appelé à la nécessité d’ouvrir les espaces de création et de réflexion afin de permettre aux jeunes d’exprimer leurs préoccupations et de faire entendre leurs voix.
Les efforts, a-t-il dit, doivent être déployés pour développer l’indice du bonheur chez le Tunisien pour qu’il soit en mesure de rester dans son pays.
La recette de Néji Jalloul pour sortir les jeunes des cafés
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