Le récent rapport du groupe financier américain Bloomberg ne porte pas sur les pays menacés de faillite, mais évalue plutôt les pays en défaut de paiement, a déclaré sur Express fm le président du Cercle des financiers, Abdelkader Boudriga.
Ila ajouté que ce risque de défaut de paiement a augmenté de 20% à 25%, à cause de la dégradation de la note souveraine de la Tunisie par les agences de notation Fitch Ratings et Moody’s.
Le rapport Bloomberg n’a rien apporté de nouveau. Néanmoins, il s’agit de la première fois que le groupe Bloomberg publie un rapport sur la situation économique et financière de la Tunisie. Ce qui est inquiétant, selon Boudriga, vu son impact sur le marché financier international.
L’expert financier a assuré que la Tunisie n’est pas en situation de faillite. Il reste qu’il est assez probable qu’elle ne puisse pas payer ses dettes à leur échéance. Ce qui n’a rien à voir avec la faillite, d’après lui.
Et d’ajouter que la situation financière et économique s’est dégradée depuis mai 2022, et que le déclassement de la Tunisie par les agences de notation augmentera ce risque de défaut de paiement pour une durée allant d’une année et demi à deux ans.
Boudriga a enfin espéré que le gouvernement agira le plus rapidement possible pour sauver ce qui pourrait être sauvé et éviter le pire.