Dans le budget de 1 200 milliards de dollars promulgué par le président américain Joe Biden le week-end dernier, environ 380 millions de dollars sont prévus pour des projets de « sécurité frontalière renforcée » en Tunisie, en Égypte, en Jordanie, au Liban et à Oman, dont environ 150 millions de dollars doivent être consacrés à la sécurité frontalière en Jordanie, rapporte le quotidien American Thinker.
Par ailleurs, le budget limite strictement la capacité du ministère de la sécurité intérieure (DHS) à construire des barrières physiques le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique afin de décourager l’immigration clandestine.
L’administration Biden ne veut rien d’autre que la possibilité de « gérer » une invasion chez elle, tout en aidant les pays étrangers à construire des murs », a déclaré RJ Hauman, du National Immigration Center for Enforcement (NICE), à Breitbart News. « Il faut que cela ait un sens.
Et de se demander « pourquoi, exactement, payons-nous pour le renforcement de la sécurité aux frontières d’un pays comme la Tunisie, qui est un coût qu’il peut assumer lui-même, tout en ne construisant pas de mur aux frontières alors que des millions d’envahisseurs étrangers arrivent aux États-Unis en provenance de certains de ces mêmes pays ? »
L’ironie de la situation est incroyable, ajoute l’AmericanThinker. Biden sait que la sécurité des frontières fonctionne, et c’est pourquoi il prend l’argent du contribuable américain pour le donner aux pays étrangers afin qu’ils sécurisent leurs frontières contre les terroristes et autres envahisseurs étrangers, indique le quotidien américain.