La Tunisie se fonde sur l’exportation et les services, notamment sur les compétences humaines, en investissant dans l’immatériel et en les exportant à l’étranger, ce qui malheureusement, une fois qu’elles migrent à l’étranger, elles brillent par une productivité et une rentabilité double de ce qu’elles peuvent réaliser en Tunisie, a indiqué , dans une déclaration à Mosaïque, vendredi 15 novembre 2024, le président du Conseil des chambres mixtes en Tunisie, Nacif Belkhiria.
Ceci, a-t-il ajouté, en plus du succès des startups tunisiennes à réaliser des profits importants car la loi ne le permet pas, donc il faut être vigilant sur les exigences de l’investissement, du marché mondial et des mécanismes pour fournir des devises fortes.
Ila affirmé que la préservation des capacités et des compétences tunisiennes nécessite la levée de ce qui les entrave au sein de Code de change, « ce qui nous fait perdre des dizaines de porteurs de projets et de startups qui migrent vers des pays qui offrent de meilleures conditions salvatrices ».
« Il est paradoxal qu’en parallèle il y ait des bureaux de pays étrangers basés en Tunisie et qui obtiennent des licences de l’Etat tunisien et qui attirent des compétences et des expertises tunisiennes directement des universités en leur offrant des opportunités pour compléter leurs études dans leurs entreprises à l’étranger et en les gardant avec des contrats d’emploi direct », a-t-il déploré.
Il a souligné que 95 % des ingénieurs spécialisés dans les médias à l’Institut national des sciences appliquées et de la technologie ont obtenu des contrats de travail avec une entreprise étrangère dès qu’ils ont achevé leur projet de fin d’études. « Il est donc important de préserver ces compétences pour qu’elles investissent leurs énergies dans notre pays, mais elles doivent être encouragées et incitées par une loi sur le change change et des lois spécialisées sur l’investissement », a-t-il dit.
Le Code de change à l’origine de la fuite de cerveaux tunisiens
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