Le candidat à la présidentielle Mehdi Jomaa a déclaré mercredi 28 août 2019 à la radio Mosaïque FM avoir les qualifications requises pour devenir chef de l’Etat et qu’il est capable de diriger le Conseil nationale de sécurité.
Il a indiqué que son expérience aux niveaux national et international ainsi que son expertise dans la gestion des affaires publiques permettront à la Tunisie d’imposer aux institutions financières internationales le respect.
Mehdi Jomaa a exclu la possibilité d’une alliance avec Ennahda, tout en estimant que l’islam politique n’a pas sa place en Tunisie car « il nuit à l’islam et à la politique ».
Il s’est engagé à changer le code et le système électoral, à mettre un terme au tourisme politique et à réformer l’éducation, grâce au projet étatique de garde d’enfants à partir de 3 ans.
Il s’est également engagé à abandonner tous les décrets et lois relatifs aux licences, tout en soulignant que la bureaucratie est un vrai handicap qui entrave la réalisation des projets et que l’administration tunisienne doit catalyser l’investissement.