L’augmentation des factures d’électricité et de gaz s’est imposée comme une « nécessité d’autant plus incontournable qu’elle a vocation à sauvegarder les équilibres de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz », a appris African manager auprès d’rune source au sein du ministère de l’Industrie qui a fait observer qu’aucun ajustement des tarifs n’est intervenu depuis 2019.
La même source a rappelé que les prix des carburants se sont inscrits dans une courbe haussière sans précédent, contrastant avec la baisse du taux de change du dinar tunisien face à l’euro et au dollar, sachant t que la production d’électricité est basée sur le gaz naturel à hauteur de 97 %.
A ce propos, il essentiel de noter que la Tunisie dépend de l’approvisionnement en gaz algérien à 70% et de la production gazière nationale à 30%. Dans le même temps, la part du coût des combustibles dans la production d’électricité est passée de 67,7% en 2021 à 87% en 2022.
Selon la même source, la hausse est entrée en application à partir du mois de mai dernier , avec des taux oscillant entre 12,2 et 16% pour les particuliers et 15% pour les industriels, étant souligné que les ménages tunisiens dont la consommation ne dépasse pas 200 kilowattheures par mois ne seront pas concernées par la nouvelle augmentation des tarifs, c’est-à-dire que 85% des clients ne sont pas couverts par l’aménagement des prix au titre du gaz naturel, ce qui revient à dire que l’augmentation concernera 33% des clients basse pression dont la consommation dépasse 30 mètres cubes par mois, et le taux d’augmentation se situe autour de 16 %.
STEG : Un chiffre d’affaires de plus de 5,5 milliards de dinars
Malgré l’augmentation des factures, l’Etat subventionne l’électricité à hauteur de 20%, a indiqué la même source, notant dans le même sens que la valeur des impayés dûs à la « Steg » , donc non non recouvrés est estimée à 2 400 millions de dinars sur un chiffre d’affaires total d’environ 5 500 millions de dinars.
« Les accusations portées contre l’entreprise pour falsification et exagération des factures sont sans fondement », affirme la même source assurant que l’entreprise nationale s’appuie sur un certain nombre de cadres et règles juridiques lors de la préparation des factures de consommation, et précisant que de nombreux impôts et taxes sont inclus dans les montants requis.
Les redevances se déclinent dans la contribution au profit des collectivités locales : 5 millimes par kilowattheure, la contribution à l’Etablissement de radio et de télévision nationale et une redevance au Fonds de transition énergétique (électricité et gaz).
Les énergies renouvelables (ER)… une nécessité
La Tunisie ambitionne d’augmenter la contribution à la production d’électricité à partir des énergies renouvelables de 35% d’ici 2030, selon la même source qui affirme que « nous n’avons pas aujourd’hui d’autre choix de d’aller vers les énergies alternatives ».
« Il est aberrant que la production d’énergies alternatives de la Tunisie ne dépasse pas 3,5% maintenant », a-t- elle ajouté assurant que le gouvernement travaille actuellement à trouver des solutions et des conditions appropriées pour la transition énergétique.
Dans le cadre du système de concession d’une capacité totale de 500 mégawatts d’énergie solaire photovoltaïque, l’approbation définitive des projets d’accords et de contrats a été conclue fin 2021, et l’investissement total pour ces projets est estimé à environ 400 millions de dollars. Il est prévu que ces projets entreront en exploitation à partir de l’année 2024.
En ce qui concerne le système d’autorisation, l’investissement total des projets ayant obtenu les approbations initiales est estimé à environ 900 millions de dinars.
Avec les projets devant entrer en phase d’exploitation d’ici deux ans, la Tunisie espère mobiliser des allocations d’une valeur de 45 millions de dollars au niveau des dépenses en gaz naturel.
la steg est une société publique qui a le monopole de la production et la distribution du courant électrique aux citoyens et aux entreprises elle est mal gérée par sa direction avec le syndicat qui impose ses diktats sous peine de grèves on a vu ses tarifs multipliés par 10 depuis cette révolution bénie de 2011 et les gouvernants successifs depuis 10 ans qui ont peur d’affronter la centrale syndicale pour une restructuration de cette entreprise cosmopolite qui a un effectif énorme avec des primes et de plusieurs avantages en nature et des frais de gestion sans controle de son autorité de tutelle et qui a laissé filer son déficit en tolérant l’entreprise de hausser ses tarifs presque à la continue il est vrai que les cours du gaz naturel et du pétrole ont augmenté ces dernières années mais on sait très bien que le gaz importé est algérien dont une partie est payé par les droits du passage du gaz algérien vers les cotes italiennes et puis comment la centrale solaire privée de Tataouine est fonctionnelle depuis septembre 2021 est à l’arrêt par la faute de la steg qui exige à la société privée productive un tarif exorbitant pour le transport par son réseau du courant électrique photovoltaïque produit sans intervention des autorités pour mettre fin à cette situation absurde et la faute de ces gouvernements successifs qui n’ont rien fait pour encourager les privés tunisiens et étrangers d’investir dans le solaire dans le pays surtout le sud qui bénéficie de 300 jours et plus d’ensoleillement par an contrairement au Maroc qui a installé la plus grande installation solaire du monde avec des financements espagnols français , belges ,allemands et italiens dont 70 % de la production est exportée vers ces pays et 30 % gratuitement pour le Maroc avec la création d’emplois pour les marocains diplômés et le developpement économique dans la région de la centrale .