Les « Mounachidoun » déjà à l’œuvre

Alors que les startingblocks se remplissent peu à peu de nouveaux prétendants à la Présidence de la République en Tunisie, dont le jeunot Akram Masmoudi au nom du tout nouveau parti «Victoire à la Tunisie», Béji Caïed Essebssi fait encore durer le suspense sur sa re-candidature pour le même fauteuil. Le 21 janvier 2019, il n’excluait plus de se présenter, mais posait deux conditions. La plus importante est que les congressistes le lui demandent expressément. Certains nidaïstes ne peuvent manifestement plus attendre, pour lancer la «Mounachada» ou appels à candidater.

Raouf Khammassi, dirigeant de Nidaa Tounes, a déclaré le 22 janvier à Radio Diwan FM que son parti soutenait la candidature du président tunisien, Béji Caïd Essebssi, âgé de 92 ans, aux élections de décembre. Khammassi a souligné qu’Essebssi était le seul candidat du mouvement, affirmant : «Personne n’est capable de lui faire concurrence lors des prochaines élections présidentielles. Il a toutes les chances de gagner». C’est ce que rapporte «Al-Monitor», dans son édition électronique du 31 janvier 2019.

Au même site d’information, Ramzi Khamis, un parlementaire de Nidaa Tounes, a déclaré: «nous avons exhorté le président Essebssi à se représenter pour un second mandat, car non seulement les partisans de Nidaa Tounes, mais également bon nombre de Tunisiens, se sont déclarés d’accord avec ses efforts assidus pour réaliser la stabilité politique et sociale en Tunisie au cours des cinq dernières années. adoptées par les partis et les organisations nationales».

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