L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) vise haut dans les négociations pour faire monter les salaires du secteur privé. Le secrétaire général adjoint de la centrale patronale en charge de ce dernier, Mohamed Ali Boughdiri, a déclaré que la barre a été fixée à 10,3%, au moins, au titre de l’année 2018.
Boughdiri a indiqué, sur Mosaïque FM ce jeudi 2 août 2018, que les pourparlers dans le secteur privé ont démarré fin mars 2018 et que plus de 20 réunions ont été organisées au siège du ministère des Affaires sociales. «Hélas, il y a une divergence de points de vue sur les aspects organisationnels, mais nous gardons le rythme pour améliorer les choses. Il en est de même pour l’aspect financier», a-t-il ajouté.
«Nous nous référons à des études réalisées par nos équipes. Le taux d’inflation enfle sensiblement et se situe à 7,8%. Nous demandons, en conséquence, une couverture partielle du pouvoir d’achat, outre le fait que le salarié doit tirer profit de la croissance qu’il crée, près de 2,5% : donc, nous exigeons une hausse salariale d’au minimum 10,3%».
Le secrétaire général adjoint de l’UGTT a déclaré que la centrale tient à boucler les négociations le plus tôt possible, comme du reste le souhaite le patronat, pour avancer rapidement sur la révision des pensions et des salaires ainsi que la retouche de certains articles organisationnels.