Le Mali de nouveau frappé par des éléments djihadistes. Hier mercredi 08 novembre dans la soirée, le “Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans”, l’alliance jihadiste qui fait le plus de dégâts humains au Sahel et affiliée à Al-Qaïda, a revendiqué une kyrielle d’attaques dans le nord et le centre du Mali dans lesquelles 10 personnes, dont 9 civils, ont laissé la vie, rapporte l’AFP. Preuve que l’insécurité dans la région, et dans le pays tout entier, est à son summum, le Premier ministre, Abdoulaye Idrissa Maïga, a dû ajourner une visite dans la zone après qu’une mine a sauté au passage d’une voiture d’escorte.
Le patron de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, qualifie les auteurs de cette énième attaque d’“ennemis de la paix”, de “fanatiques drogués”, et d’“êtres sans foi ni loi”. Il a ajouté : “Ces lâches se confondent avec les populations paisibles, se fondent discrètement dans la masse avant d’accomplir leur forfait”, invitant les Maliens à “une prise de conscience collective”. Il a appelé les populations à « dénoncer leurs bourreaux et les débusquer avec l’aide et le soutien des forces nationales et internationales”.