Le président du parti « Al-badil » Mehdi Jomaâ a annoncé dimanche qu’il est prêt ainsi que sa formation politique à participer aux échéances électorales de 2019 (la Présidentielle et les Législatives) pour proposer une véritable alternative au pouvoir actuellement en place.
Lors d’un meeting populaire à Ksar Hellal, il a appelé les Tunisiens à affluer en masse vers l’inscription au vote et resserrer les rangs pour « changer la situation par les urnes », se défendant de « faire partie des avocats des coups d’Etat et de ceux qui incitent à la violence et à l’anarchie », affirmant , au contraire, qu’il exhorte le gouvernement et les parties concernées à « mettre en place les climats, politique et social, propices à la tenue des élections aux dates fixées et consacrer l’alternance pacifique au pouvoir » tout en rejetant toutes les tentatives visant à les reporter.
Cité par Mosaïque fm, il a lancé un appel direct à tous les acteurs politiques, partis et personnalités nationales indépendantes à se liguer dans le cadre d’un projet fédérateur national englobant toutes les forces démocratiques centristes afin de sauver le pays, mettant en garde contre les répercussions d’une mobilisation en ordre dispersé.
Evoquant la crise politique actuelle, il a souligné que le parti choisi par le peuple lors du scrutin de 2014 est devenu le principal opposant au gouvernement aggravant encore plus la crise et jetant le trouble dans les institutions de l’Etat « frappées d’une paralysie totale depuis des mois ».
Il a mis l’accent sur la nécessité d’avoir recours à l’un des mécanismes constitutionnels disponibles pour surmonter la crise et conduire le pays vers les prochaines élections.
