L’ex- président de la République tunisienne, Moncef Marzouki, a appelé cette semaine à des élections anticipées pour aider à résoudre les crises politiques et économiques qui secouent le pays d’Afrique du Nord.
« Des élections présidentielles et parlementaires anticipées peuvent être une aventure, mais l’aventure peut inclure un certain espoir », a écrit Moncef Marzouki sur Facebook.
Selon lui, la situation actuelle pourrait éroder davantage le rôle de l’État et aggraver la crise des soins de santé et la pauvreté.
« S’il y a une nécessité d’un dialogue national, ce ne doit pas être un dialogue pour des accords et des satisfactions mais un dialogue entre tous les pouvoirs politiques pour mettre fin à cette situation absurde », a ajouté Marzouki.
La Tunisie est en proie à une crise profonde depuis le 16 janvier, date à laquelle le chef du gouvernement Hicham Mechichi a annoncé un remaniement ministériel, mais le président Kais Saied a refusé la prestation de serment aux nouveaux ministres.
Le pays, en proie à une importante récession économique exacerbée par la pandémie de coronavirus, a également connu des manifestations dans de nombreuses régions.