Le président tunisien, Moncef Marzouki a salué ce qu’il a appelé des mesures en vue d’un consensus entre les islamistes et les modernistes pour éviter la guerre civile dans le pays.
S’exprimant avant le deuxième anniversaire de la Révolution, il a indiqué que la Tunisie avait accompli « deux choses absolument extraordinaires» – une révolution mentale et une révolution politique.
«Aujourd’hui, les Tunisiens sont des citoyens», a-t-il déclaré télévision France 24, dans une interview. « Les Tunisiens n’ont plus peur de la police, ils n’ont plus peur du gouvernement. »
Quant à la révolution politique « , les Tunisiens ont la liberté d’expression, la liberté d’association, la liberté de manifester », a-t-il ajouté.
«Nous sommes sur la voie de la réalisation d’un consensus qui est unique dans le monde arabe », a-t-il dit, en dépit de retards répétés dans la rédaction d’une nouvelle constitution.
Ennahda n’a pas réussi à trouver un compromis avec les laïcs dans le parlement intérimaire sur la nouvelle constitution, que les islamistes avaient promis d’avoir rédigée, d’ici la fin octobre.
