Dans une interview avec la rédaction italienne de l’agence Pressenza, l’ancien président de la République tunisienne, Moncef Marzouki, a été invité à commenter le cas du fondateur de Wikileaks Julian Assange, en prévision de la décision du tribunal qui sera rendue le 4 janvier 2021.
Rappelant qu’il avait invité Assange dans son pays lorsqu’il était président, Marzouki l’a décrit comme « un homme qui a accompli son devoir, son devoir de citoyen et de militant des droits de l’homme ». Il a ajouté : « J’ai pris une position claire dès le début lorsque j’étais président de la Tunisie et jusqu’à aujourd’hui, que le cas d’Assange est une violation claire des droits de l’homme ».
« L’affaire n’a rien à voir avec l’espionnage. Il s’agit d’un processus politique visant à intimider des personnes comme Assange, qui défendent la libre circulation de l’information », a ajouté Marzouki.