La France, l’Union européenne et les Etats-Unis ont exigé une enquête indépendante sur la mort de la journaliste d’Al-Jazeera Shireen Abou Akle. « La France exige qu’une enquête transparente s’engage dans les meilleurs délais pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame », a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans un point de presse électronique. « La France réaffirme son engagement constant et déterminé, partout dans le monde, en faveur de la liberté de la presse et de la protection des journalistes et de tous ceux dont l’expression contribue à une information libre et au débat public », a-t-elle ajouté.
« Il est essentiel qu’une enquête approfondie et indépendante clarifie dès que possible toutes les circonstances de ces incidents et que les responsables soient traduits en justice », a estimé Peter Stano, porte-parole de Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, dans un communiqué. « Nous encourageons les deux parties à participer à une enquête transparente afin que nous puissions comprendre pourquoi cela s’est produit », a de son côté déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield.
Par la voix de son Secrétaire général et directeur général Christophe Deloire, Reporters sans frontières a demandé en fin de matinée la mise en place, « au plus vite », d’une « enquête internationale indépendante » pour faire toute la lumière sur les événements de Jénine. Dans un thread publié sur Twitter, Christophe Deloire explique ainsi que RSF « ne se satisfait pas de la proposition du ministre des Affaires étrangères israélien que son pays participe à une enquête conjointe sur les circonstances de la mort de la journaliste ».