Répondant aux appels lui intimant de quitter la présidence du Parlement, Rached Ghannachi a répondu qu’il n’hésitera pas à le faire si telle est la solution, tout en se demandant ce que sa démission apportera de plus.
Dans une interview au quotidien Assabah parue ce mardi, Ghannouchi s’est interrogé pourquoi lui et le perchoir et pas les autres fonctions régaliennes et de souveraineté, affirmant que pareille mesure relève de la sphère de la dictature dont le Décret présidentiel 117 marque le summum.
Ila estimé que la Tunisie fait face à deux choix : ou bien le chef de l’Etat renonce à l’état d’exception, ou bien, faute de quoi, la crise persistera et ne sera tranchée qu’à travers d’autres rapports de force, c’est-à-dire les élections anticipées.