Sultan Barakat, professeur de politique publique à l’université Hamad Bin Khalifa du Qatar, estime que le fait qu’Israël ait refusé à plusieurs reprises à la commission des Nations unies l’accès à Gaza pour qu’elle puisse enquêter et obtenir des témoignages de première main constitue « un revers majeur » pour Israël.
La CIJ a demandé à la commission, le 24 mai, de présenter ses conclusions, qui viendront s’ajouter aux preuves de plus en plus nombreuses contre Israël devant la CIJ et la Cour pénale internationale (CPI), a-t-il déclaré, ajoutant qu’il soupçonnait Israël de continuer à accuser la communauté internationale de « suivre une position de discrimination anti-israélienne systématique ».
« Le fait qu’ils aient permis à la mère d’un des otages de s’exprimer à la place d’un diplomate montre probablement qu’ils n’accordent aucune importance à la volonté et aux conclusions de la communauté internationale », a-t-il déclaré.
« Ils continueront à travailler comme ils le font jusqu’à ce qu’ils aient atteint tous leurs objectifs.
Refuser à la commission de l’ONU l’accès à Gaza est un « revers majeur » pour Israël
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