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Révocation de 57 juges: Une «nouvelle menace pour la liberté et l’Etat de droit», selon la CSI

La Confédération syndicale internationale (CSI) a qualifié la décision du président de la République  Kais Saied de révoquer 57 juges, de « nouvelle menace pour la liberté et l’Etat de droit en Tunisie ». La CSI a cité l’appel de sa secrétaire générale, Sharan Burrow, à « soutenir les efforts de l’UGTT pour lancer un dialogue national sérieux afin de mettre fin à la crise politique, économique et sociale dans le pays. »

La CSI a estimé, dans une déclaration publiée sur  son site internet, que « les mesures de révocation ont ignoré les cadres qui régissent le travail du pouvoir judiciaire et de ses organes représentatifs et ont privé les juges du droit de s’opposer à leur révocation. »

Elle  a souligné que la révocation des juges est intervenue après « une série d’ordonnances et de décrets restreignant les droits et libertés fondamentaux en Tunisie, comme la circulaire n° 20, qui interdit toute négociation avec les syndicats sans l’obtention d’une autorisation du chef du gouvernement »,  ajoutant que cela « contredit la convention n° 98 de l’Organisation internationale du travail, qui garantit le droit aux négociations collectives. »

La CSI cite sa secrétaire générale, Sharan Burrow, qui estime que « la révocation d’un certain nombre de juges en l’absence  d’une procédure régulière et en les privant de tout droit de recours est considérée comme l’étape la plus récente du renforcement du contrôle de l’autorité exécutive sur le pouvoir judiciaire qui a suivi la prise du pouvoir législatif ».

« Nous soutenons la grève des juges et leur protestation contre ce licenciement arbitraire ; nous soutenons également tous ceux qui sont solidaires avec eux, et nous nous opposons aux tentatives de contrôle et de manipulation du pouvoir judiciaire », a ajouté  Burrow.

Elle a appelé les parties concernées à « soutenir les efforts de l’UGTT pour lancer un dialogue national sérieux afin de mettre fin à la crise politique, économique et sociale dans le pays. »

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2 Commentaires

  1. Vous étiez où quand enahda tué volé est envoyé des milliers de tunisien en Syrie vous étiez où quand enahda assassiné brahmi est chokri belhid vous êtes où ???aujourd’hui vous vous inquiétez du sort de la tunisie allez vous faire …… la tunisie est un pays souverain foutez nous la paix svp

  2. Nous appelons les magistrats chourafa de ne pas être entrainés par cette mafia de magistrats révoqués, Echourafa doivent s’imposer et défendre les intérêts de leur pays. Le gouvernement doit prendre les mesures disciplinaires à l’encontre des gévistes et les remplacent le cas échéant par des magistrats militaires en attendanst leur exclusion. Les médias doivent se tenir correctement et ne défendent pas ceux qui veulent démolir le pays, cetains médias rapportent l’information brute sans analyse au préalable et avec un sentiment de méprise, le cas du journaliste mohamed boughalleb qui manque de respect envers des personnalités de la société croyant qu’il détient seul la vérité en criant. Il faut être humble et correcte dans vos interventions monsieur, je plains Mme Bel Kadhi d’avoir le sang froid avac ce chroniqueur, une fierté pour les médias de la Tunisie.

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