Jamais certainement, organisation patronale des banques tunisiennes, n’aura fait autant pour l’ouverture de cet organisme professionnel, sorte de « syndicat » des patrons de banques, sur son environnement, que le CBF (Conseil Bancaire et Financier) depuis qu’il a été confié à Néji Ghandri en mai 2023, renforcé presqu’une année plus tard par Sonia Sahli au poste de Déléguée générale. Le 1er est à la tête du Directoire d’une des plus importantes banques de la place (Amen Bank), et la seconde est issue de la Banque Centrale de Tunisie.
Sous Ghandri, les banquiers ne parlaient plus que de gains, de taux et de banques en général. Juste pour l’exemple, car ils sont nombreux, l’actuel président du CBF a ainsi entrepris, dès décembre 2023, de confier à l’un des plus gros Cabinets de la place, une étude approfondie du secteur bancaire et financier tunisien, pour bien connaitre son sujet, savoir comment mieux le défendre et mieux l’intégrer dans son environnement, économique et social.
Les banquiers se mettent désormais aussi à parler climat et environnement et mettent une formation sur les risques de ces facteurs. Avec lui, les banquiers s’intéressent à l’IA et son incidence sur la gouvernance, et parlent financement responsable avec la WWF, encourage les nouvelles formes d’entreprises et forment même les dirigeants des Communautaires, et s’intéressent désormais au financement de la décarbonation pour transformer l’économie tunisienne, et même la décarbonation des institutions financières.
- Un fonds national de garantie pour les crédits verts bonifiés ?
C’est ainsi que « le 5 décembre 2024, à Tunis, Néji Ghandri, Président du Conseil Bancaire et Financier, a soulignait l’importance de la décarbonation pour transformer l’économie tunisienne et renforcer sa compétitivité.
Dans son intervention, M. Ghandri a rappelé que la décarbonation n’est pas seulement une obligation environnementale, mais aussi une chance unique de renforcer la compétitivité des entreprises tunisiennes et de positionner la Tunisie comme un leader régional en matière de durabilité. Il a appelé à une mobilisation concertée de l’État, des entreprises, des banques et des partenaires internationaux pour concrétiser cette ambition.
Le Président du CBF a proposé la création d’un fonds national dédié à la décarbonation, qui pourrait intégrer divers mécanismes financiers innovants tels qu’un fonds de garantie pour réduire les risques, une ligne de crédits verts bonifiés et des subventions ciblées. Ce fonds servirait à accompagner les entreprises tunisiennes, notamment les PME, à adopter des technologies propres et innovantes. Selon lui, ces efforts doivent être perçus comme des investissements stratégiques dans l’avenir des entreprises et non comme de simples contraintes.
- Les banques, pour accélérer la transition énergétique et technologique
Il a également mis l’accent sur le rôle des institutions financières internationales, qui sont déjà des partenaires clés, mais dont le soutien gagnerait en impact avec des mécanismes mieux adaptés aux spécificités des entreprises tunisiennes. Cette collaboration doit aussi permettre de renforcer l’expertise locale, essentielle pour accélérer la transition énergétique et technologique.
Enfin, Ghandri a souligné le rôle central des banques tunisiennes dans cet élan. En innovant avec des produits financiers comme le leasing pour équipements durables ou des crédits bonifiés, les banques peuvent devenir des partenaires stratégiques pour accompagner les entreprises vers une économie plus respectueuse de l’environnement. »
Pauvre de nous dans le piège du narratif et du plan de l’occident.
Il n’y a que les moutons qui suivent le berger qui fini par les envoyer à l’abattoir.
Avec tout ce qui arrive on continue a mettre notre destin entre les mains des ennemis de l’humanité.