AccueilLa UNETourisme interne: Une roue de secours pour sauver le secteur ?

Tourisme interne: Une roue de secours pour sauver le secteur ?

Convaincu que le marché local est un marché à part entière, le ministère du Tourisme s’est engagé à développer le tourisme intérieur en Tunisie. D’ailleurs, selon le département, ce secteur, qui a une forte contribution, de l’ordre de plus de 50% des nuitées, dans des pays à grande expérience tels que la France et l’Espagne, ne dépasse pas les 10% en Tunisie au niveau des recettes et des nuitées.

Malgré quelques difficultés liées tant au contexte économique que politique, ce secteur reste l’un des plus prometteurs du pays, aux côtés de l’industrie et de l’agriculture. Il est pourvoyeur d’emplois, permanents et saisonniers. Il contribue également au dynamisme d’autres secteurs économiques, tels que le transport, l’artisanat, le commerce, la restauration, les services…

La balle est donc dans le camp des Tunisiens qui devront apprendre à réserver à l’avance pour bénéficier des avantages offerts par les unités hôtelières et tirer profit des périodes de festivité.

Des produits de prédilection

La situation du secteur du tourisme dans le gouvernorat de Jendouba, par exemple, nécessite de faire renaître la confiance des Tunisiens en leurs produits locaux, à travers le renforcement du tourisme intérieur et du tourisme alternatif et l’exploitation des richesses dont il regorge,
avec la nécessité de les transformer en produits touristiques rompant avec les orientations traditionnelles, surtout que la crise du COVID-19 a montré l’affaiblissement du secteur du tourisme par les crises sanitaires inattendues.

Cette déclaration a été faite , jeudi, par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Ali Toumi, à l’issue d’une visite d’inspection au gouvernorat de Jendouba, pour s’enquérir des degrés de respect des unités hôtelières des protocoles sanitaires et au cours de laquelle il a visité l’école du tourisme à Tabarka ainsi que certains projets touristiques installés dans la région.

A cette occasion, le ministre a précisé que l’expérience de  » séjours ruraux « , les espaces de repos et les villages touristiques agricoles qui reposent sur des produits environnementaux et biologiques et autres services, demeurent aujourd’hui des produits de prédilection pour les touristes locaux et étrangers mais aussi objet de demande sur les marchés intérieur et extérieur et constituent des produits touristiques alternatifs sur lesquels la Tunisie compte.

Il a ajouté que la zone touristique Tabarka-Aïn Drahem jouit d’un climat naturel qui encourage l’investissement, vu sa grande capacité à attirer les touristes et à transformer la région en une zone de quiétude et de stabilité , tout ,en rompant avec la qualité de passage qui a imprégné le tourisme dans cette région depuis des dizaines d’années, en attendant la révision des lois organisant les domaines forestiers de l’Etat et les procédures administratives trop
lentes.

Il convient de signaler que la situation touristique dans la région Tabarka- Aïn Drahem se caractérise par une conjoncture exceptionnelle marquée par l’arrêt de l’entrée des algériens suite à la crise du coronavirus, la fermeture continue d’un nombre d’unités hôtelières et
les difficultés de la ville de Tabarka pour garantir des services reflétant la vocation de la région, en comparaison avec d’autres régions touristiques.

BCT : Chute des recettes touristiques de 51%

Les recettes touristiques ont chuté de 51%, à la date du 10 juillet 2020, à 1127 millions de dinars (MD), par rapport à la même période de l’année écoulée, selon les indicateurs inanciers, publiés, mardi, par la Banque Centrale de Tunis (BCT).

Manifestement, la diversification du produit touristique, la garantie de la qualité de services, l’élaboration d’une stratégie marketing intelligente et la promotion du tourisme intérieur, constituent les principales orientations sur lesquelles devra être basée toute action visant à sauver le secteur qui a été très touché par le coronavirus.

La garantie de ces conditions est un préalable pour permettre au secteur de faire face à la concurrence et attirer des touristes à fort pouvoir d’achat, l’ultime objectif étant de mettre en place les fondements d’une industrie touristique durable.

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1 COMMENTAIRE

  1. Avec ses hôtels médiocres et les prix flambées à part quelque un en comparant avec celles de maroc vous pouvez rêver mr toumi de développer ce secteur. Même avec la crise sanitaire qui est en notre faveur vous n’avez pas saisir l’opportunité tout le méditerrané est infecté à part nous je vous conseille de prendre l’exemple de maroc qui a fait une recette en 2019 de 8000 mililards dollars en 2019 avec la même nombre de nuitée que la tunisie nous avons fait une recette de 1500 milliards dollars question qui se pose ou va l’argent de tourisme………

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