«La situation économique de notre pays n’est pas, encore, désastreuse, mais il est indispensable d’œuvrer à maîtriser deux principaux indicateurs, à savoir l’inflation et le déficit budgétaire», a indiqué Jalloul Ayed, ex-ministre des Finances dans le gouvernement Béji Caid Essebsi.
Donnant, à la fondation Temimi, une conférence sur la problématique de « la préservation des intérêts nationaux dans un contexte de mondialisation », il a estimé que ces deux indicateurs peuvent avoir des mauvaises répercussions sur l’économie tunisienne. « Le gouvernement doit engager des réformes urgentes à même d’impulser le développement économique du pays. La principale réforme étant celle de la redéfinition du rôle et du fonctionnement de l’Etat. Nous devons en finir avec l’Etat providence qui monopolise et contrôle l’économie, pour aller vers un nouveau rôle de l’Etat, celui de superviseur et d’incitateur à l’investissement », a-t-il expliqué.