Dix jours après la démission de Lakhdar Brahimi de son poste d’envoyé des l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, la recherche d’un successeur se poursuit dans les couloirs du Palais de Verre de Manhattan.
Selon des sources diplomatiques arabes souhaitant garder l’anonymat, citées par le quotidien Achark al Awsat, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, veut un candidat du Maroc, un pays en bons termes avec toutes les parties impliquées dans la crise syrienne, aux fins d’une garantie internationale et arabe pour un accord sur le successeur de Brahimi.
Toutefois, une autre source informée cité par le journal, indique que ceci est improbable, vu que la tendance est pour le choix d’une personnalité occidentale pour éviter des sensibilités arabo-arabes. La source cite à cet égard le nom de Jan Eliasson, secrétaire général adjoint des Nations-Unies pour les affaires politiques.
Les observateurs estiment que la proposition d’un candidat marocain obtiendra l’aval de la communauté internationale et arabe, en raison du fait que le Maroc entretient d’excellentes relations avec toutes les parties concernées par le conflit syrien, notamment l’Arabie saoudite, les USA, l’Union européenne ainsi que la Russie et la Chine.