L’Association tunisienne de défense des valeurs universitaires (ATDVU) appelle dans un communiqué publié en date du 18 octobre 2017 les autorités compétentes (Ecole nationale des Ingénieurs de Sfax, Université de Sfax , ministère de l’Enseignement supérieur) à prendre les mesures dissuasives et salutaires dans l’affaire de » la thèse de la terre plate » qui a défrayé la chronique, il y a un peu plus de six mois et appelle « devant le laxisme de l’autorité de tutelle et la banalisation de l’affaire à une grande mobilisation pour « pour connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire » et pour être au fait des dysfonctionnements et des défaillances à l’origine de ce scandale.
Une étudiante de l’Ecole nationales des ingénieurs de Sfax avait été autorisée en avril dernier à déposer, en vue de la soutenance, une thèse pour prouver la platitude et l’immobilité de la terre. L’affaire révélée sur les réseaux sociaux avait suscité le tollé de la communauté universitaire nationale, le refus de la soutenance et l’émoi de l’Académie Beit Al Hikma et de l’Association tunisienne de défense des valeurs universitaires (ATDVU), qui avaient appelé à la prise de mesures exemplaires pour éviter l’inscription et la soutenance de travaux de recherche qui violent les normes internationales de la recherche scientifique. Beit AL Hikma a, par la suite, réitéré sa demande de sanctions exemplaires, y compris le renvoi de l’encadrant de la thèse de l’Université. Devant le laxisme de l’autorité de tutelle et le silence des autorités académiques de l’Université de Sfax, L’ATDVU revient à la charge dans ce communiqué pour les exhorter à ne plus banaliser l’affaire et à prendre les responsabilités qui leur incombent pour » éviter les dérapages »
Habib Mellakh
