Il a été observé que, tout au long de l’affaire du limogeage de Mustapha Kamel Nabli, le ministre sous la tutelle duquel est placée la banque centrale, celui des finances, Houcine Dimassi, s’est muré dans le silence le plus total, s’abstenant de faire le moindre commentaire sur ce qui se passait dans une institution sur laquelle il a un droit de regard.
Le journal Al Maghreb se demande s’il ne faudrait pas y voir le signe que le ministre va quitter le gouvernement lors du prochain remaniement ministériel. D’autant, rappelle-t-il, que Houcine Dimassi ne s’était pas gardé d’évoquer une transaction financière importante derrière la remise d’Al Baghdadi Mahmoudi aux autorités libyennes, une déclaration qui avait été mal accueillie par la présidence du gouvernement et la direction du mouvement Ennahdha.