Le chef de la diplomatie égyptienne, Nabil Fahmi, a critiqué l’appel à la libération du président destitué Mohamed Morsi lancé par Moncef Marzouki au cours d’une allocation prononcée, jeudi 26 septembre, à l’Assemblée générale des Nations-unies à New York.
L’agence de presse chinoise officielle Xinhua cite un communiqué du ministre égyptien des Affaires étrangères qui déclare que « la teneur du discours va à l’encontre de la réalité et constitue un déni de la volonté du peuple égyptien, sorti par millions le 30 juin pour réclamer une vraie démocratie ouvrant la voie à l’édification d’un Etat moderne pour tous les Egyptiens sans exclusion ».
Dans son discours, le président de la République avait estimé que la libération de Mohamed Morsi serait une initiative courageuse à même d’atténuer la tension, de mettre un terme à la violence et de pousser toutes les parties à dialoguer.